Le Nao de Brown

Publié le par Marthe

Dans le cadre de l'opération «  La BD fait son festival », j'ai reçu un exemplaire de Nao de Brown de … afin que j'en fasse la critique sur mon blog.

 

 

Et bien, je suis un peu embêtée parce que j'avais beaucoup d'espoir concernant cette BD, je m'attendais à adorer et puis... la chute n'en fut que plus rude...

 

 

Au premier abord et sans le lire, j'ai été complètement sous le charme de ce livre. L'objet lui-même est magnifique : la couverture papier comme la couverture cartonnée, la tranche rouge, j'adore ! C'est aussi que j'ai un penchant pour la couleur rouge.

 

Et alors quand on l'ouvre, on n'est pas déçu, le dessin et les couleurs sont du même acabit, précis et très séduisants.

 

J'aime qu'on me plonge dans une histoire immédiatement sans me donner trop de contexte et que je sois obligée de deviner certains éléments qui me sont confirmés plus tard. Je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, moi, j'ai l'impression qu'on ne me prend pas pour une demeurée.

On se doute qu'il y a quelque chose qui cloche avec cette fille et pourtant elle est très attachante. Elle se débat pour gérer ce mal qui est en elle. On comprend son mal être même si ses pensées sont terribles.

 

J'ai aimé qu'elle s'attache à un homme qui n'est pas le stéréotype de l'homme séduisant. Il est bougon, barbu, enrobé. J'ai aimé que l'histoire ne soit pas simple, que les rapports humains ne soient pas simples mais qu'on ne comprenne pas toujours ce qui se joue.

 

Je suis très loin de la culture japonaise, du bouddhisme, des dessins animés ou des jouets japonais. Il y a sans doute des tas de références que je n'ai pas compris et qui m'ont échappé.

 

Je n'ai pas aimé qu'un événement extérieur résolve l'intrigue. Je trouve le procédé trop simple. Il n'y a pas véritablement de processus de prise de conscience mais un choc qui vient la changer radicalement. Ca n'est pas l'histoire que j'aurais aimé qu'on me raconte.

 

Un autre point que je ne sais pas tellement expliquer, c'est que je n'ai pas le sentiment d'être enmmené à Londres bizarrement. J'aime beaucoup cette ville, j'aime beaucoup les anglais et leur manière de vivre et de penser. Mais je n'ai pas senti que ce personnage était anglais. Pourtant je trouve l'idée d'une métis sino-britannique intéressant. Surtout qu'elle a été élevée par une anglaise mais se retrouve attirée par la culture japonaise.

 

Bon pour conclure, j'ai trouvé qu'il y avait un vrai potentiel dans cette BD mais qu'il a mal été exploité, il y a comme un sentiment d'inachevé à la fin de la lecture...

Je ferai quand même attention aux prochains livres qu'il sortira !

 

Publié dans Lecture, bande dessinée

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